Cette année a été très difficile pour moi. J'ai donc choisi de faire une pause dans ma formation. Je ne sais à l'heure actuelle si l'envie de reprendre sera au rendez-vous ou pas. 

Je me laisse le temps de la réflexion. J'ai encore le bénéfice de mon concours et de ma première année. Le coût de la formation reste un frein majeur. 

Le temps passe et me voilà à face à la vie en EHPAD. Un petit clin d'oeil à une résidente puéricultrice avec qui j'ai eu de merveilleux échanges. 

Un beau dessin vaut mieux qu'un long discours, quoi que !!! 

Rien de tel qu'un petit dessin à la place de long discours. Notre camarade rugbyman ne saurait nous contrarier d'autant qu'il nous propose un petit aide mémoire à sa manière. Transformerons-nous l'essai au moment des partiels ? peut être pas cette seule question ni suffirait pas. En revanche, nous pourrions gagner un point.

Lors du dessin une erreur s'est glissée. Le n°8, il s'agit du nerf glosso-pharyNgien bien sûr et non glosso-pharygien. Mais vous l'auriez naturellement corrigé n'est-ce pas !!!

Nous vivons dans un pays riche en échange culturel. Il est donc indispensable à tout bon étudiant en soin infirmier de se mettre au diapason international et de parler la langue de shakespeare. Forcément, nous ne sommes pas tous égaux, surtout quand on a passé quelques années loin de cette langue comme moi. Aussi j'ai pu compter sur nos dévoués jeunes étudiants prêts à tout faire pour que je puisse trouver de la motivation à l'apprentissage. Et autant dire qu'ils ne ménagent pas leurs efforts. "Allez les petits !!!" comme disait un célèbre commentateur de rugby de mon époque.

Halloween est une fête qui n'a rien à voir avec nos us et coutumes. Toutefois, lorsqu'on est dans un lieu chargé d'histoire comme les hôpitaux psychiatriques, il arrive que parfois notre réalité soit dépassé par des mythes et légendes qui vous font froid dans le dos.

Bien que la fête n'a pas eu lieu en l'état, même pas eu lieu du tout, j'ai laissé mon imagination l'inventer à sa guise.

En ce mois d'octobre, la chance m'était donnée de pouvoir découvrir le milieu hospitalier dans toute sa réalité cachée. J'ai eu le plaisir de rejoindre une équipe motivante et solidaire en milieu psychiatrique. Au-delà des craintes et des a priori, j'ai pu passer un stage très agréable et riche d'enseignement. En voici un exemple.

La soirée d'intégration est une passage de relais entre les deuxièmes années et les premières années. Bien que n'ayant pu y participer, les retours montraient un grand moment de délire et de plaisir, renforçant les liens entre les deux promos. J'aurai bien voulu mettre un étudiant à l'honneur, mais c'était mettre de côté tous les efforts de tous les participants. Aussi, j'ai préféré reprendre les personnages du thème et traduire les retours que j'ai eu de cette soirée. Un petit clin d'oeil souvenir d'un grand moment de partage.

Il y a certains cours qui ne nous laissent pas de répis. Non seulement on les vit la journée, mais comme si cela n'était pas suffisant, ils viennent la nuit nous rappeler leur existence. Parfois ça peut être rigolo, parfois terrifiant. C'est ainsi qu'il y a quelques temps à l'issue d'un cours passionnant sur les infections, j'ai mon cerveau qui m'a joué quelques tours.

Nous avons courageusement affronté les premiers jours assidus des cours de l'IFSI. Il est temps pour nous de découvrir les attentes en terme d'hygiène et de confort des patients. Premier travail qui nous sera confié. Deux élèves se sont portés volontaires. Quelle bonne idée surtout pour tous ceux qui regardent en se disant "heureusement que je ne suis pas à leur place.". Toutefois, le plus difficile de l'exercice pratique n'était peut être pas là où on s'y attend le plus. Je vous laisse apprécier le grand moment de solitude de notre camarade face à cette situation insolite.